Dans le cadre du projet RESCOM, une équipe de la Tour du Valat était en Albanie la semaine dernière pour rencontrer les acteurs nationaux, locaux et internationaux impliqués dans la...
Lire plusType
Zones humides, cordon dunaire, prairies côtières, zones boisées et forêts de pin
Superficie
22 230 ha
Pays et région
Albanie/ Région de Fier / municipalité de Divjaka
Gestionnaires
RAPA Fier, l’antenne régionale de l’Agence Nationale des Aires Protégées (National Agency of Protected Area)
Statut de protection
La lagune de Naïla :
1993
ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux – Important Bird Area)
1995
Site Ramsar
2007
Parc national
2017
Site Emeraude (Convention de Berne)
Concernant les usages, on observe une pression assez faible au niveau de la lagune : 11 pêcheurs et une présence saisonnière de camping-car (200 à 300) regroupés au niveau d’une zone de parking présente à l’entrée du parc essentiellement entre décembre et mars. Par ailleurs, la nidification de flamants roses observée en 2022 n’a pas été un succès, du fait de hausses du niveau de la mer ayant noyé les nids, ainsi que la prédation de différentes espèces de mammifères sur les œufs et les poussins.
Concernant les usages, on observe une pression assez faible au niveau de la lagune : 11 pêcheurs et une présence saisonnière de camping-car (200 à 300) regroupés au niveau d’une zone de parking présente à l’entrée du parc essentiellement entre décembre et mars. Par ailleurs, la nidification de flamants roses observée en 2022 n’a pas été un succès, du fait de hausses du niveau de la mer ayant noyé les nids, ainsi que la prédation de différentes espèces de mammifères sur les œufs et les poussins.
A travers RESCOM, la volonté des gestionnaires (ANEF) et des acteurs locaux, est de renforcer l’attractivité du parc National et d’y développer des activités écotouristiques bénéfiques aux communautés locales permettant de mieux encore justifier la préservation des espèces. Par ailleurs, une autre volonté et de mettre en œuvre des opérations de restauration écologique afin d’encourager le retour des flamants roses sur la zone de nidification, et d’en optimiser la réussite.
Afin de répondre à ces objectifs, différentes activités sont mises en place :
Le parc de Khenifiss est riche d’écosystèmes marins, lagunaires et terrestres, offrant ainsi une riche biodiversité notamment ornithologique, mais également une grande diversité de paysages. L’ensemble de ces aspects sont abordés à travers les activités mises en œuvre dans le projet RESCOM, notamment au travers du centre d’accueil, ou encore des diverses activités écotouristiques développées avec les acteurs économiques du territoire comme les pêcheurs ou les opérateurs touristiques (répondant aux enjeux socio-économiques, valorisant l’avifaune, la faune marine mais aussi l’arrière-pays désertique et la culture locale). Enfin, la création d’îlot artificiels vise à contribuer directement au renforcement de la biodiversité.
Au travers des diverses activités, RESCOM vise à renforcer le rôle socio-économique du parc National de Khenifiss pour les populations locales et les professionnels, agissant sur et autour de l’espace naturel (pêcheurs, exploitants de sels, restaurateurs et hébergeurs proches etc.). Au travers des activités socio-économiques, c’est la population locale, nationale et internationale qui pourra être sensibilisée et informée sur différents sujets de préservation de l’environnement, ou encore de la biodiversité terrestre et marine. La création d’îlots artificiels vise à contribuer directement au soutien de la biodiversité, en favorisant le retour de la nidification du Flamant rose au Royaume du Maroc.
Pour cela, RESCOM travaille activement avec les agents nationaux, régionaux et locaux de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, mais également avec les représentants des professionnels travaillant sur le Parc, ainsi que l’association locale Khenifiss Environnement déjà présente et active sur la zone. C’est avec tous ces acteurs que les propositions en termes d’aménagement paysager, du centre de visiteur, mais également de produits écotouristiques à mettre en œuvre sont discutées et validées. Plus spécifiquement, pour l’enjeux relatif à la nidification du flamants roses, un groupe de travail d’experts nationaux et internationaux a été constituée, afin de définir les meilleures activités à mettre en œuvre.
Afin de suivre les résultats, des indicateurs de suivis touristiques ont déjà été mis en place (nombre de touristes, origine, activités réalisées, prix payés etc.), et des suivis ornithologiques futurs permettront d’observer l’impact de la création des îlots artificiels.
Le projet RESCOM vise à améliorer l’état écologique des écosystèmes emblématiques du Parc (lagunaire, forestier, dunaire) à travers des connaissances renforcées et une planification concertée des mesures de restauration et de protection à entreprendre, permettant également de limiter l’impact de certaines pressions, notamment touristiques.
Les activités menées sur le site ciblent plusieurs des écosystèmes phares de l’aire protégée, mobilisant ainsi l’expertise croisée de la Tour du Valat et du Conservatoire du littoral, qui travaillent étroitement avec l’équipe gestionnaire et autres experts locaux pour identifier les mesures de gestion et solutions adéquates pour restaurer les habitats naturels du site à travers une approche plus intégrée.
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